Pour les maladies les plus graves et qui ne se soignent plus par les médicaments, le médecin opte pour la chirurgie en général. Pour cela, il existe plusieurs méthodes d’intervention chirurgicales possibles selon les cas de chaque patient.
Quels sont donc les éventuels types d’opérations pour traiter les hémorroïdes?
A quoi consiste une intervention sur les hémorroïdes?
Ce travail consiste à enlever la veine malade avec la peau et la muqueuse. Trois excisions devront être pratiquées, correspondant aux trois paquets hémorroïdaires entre lesquelles sont ménagées des ponts de peau et de muqueuse.
Puis un anneau se place pour favoriser la cicatrisation et diminuer les risques d’infections et de sténoses ou rétrécissement anal. Le travail dure entre 15 et 30 minutes et nécessite une anesthésie générale ou péridurale.
Les types d’opérations déjà pratiquées
L’ablation de la veine atteinte nécessite une hospitalisation de deux à trois jours. En soins préopératoires, la personne devra se doucher avec une mousse désinfectante et prendre un antibiotique ainsi qu’une prémédication.
Cela lui permettra de se relaxer car c’est aussi et surtout un traitement préventif contre une éventuelle rétention urinaire.
Après l’intervention, il faudra soigner la zone opérée en prenant des bains de siège et des traitements locaux. Pour tempérer les douleurs, le malade doit suivre un traitement antalgique dès la fin de l’intervention à base de morphine les 48 premières heures.
Celui-ci doit s’associer à des anti-inflammatoires et à du paracétamol. La première défécation est souvent liée à une grande douleur.
La technique de Longo ne consiste pas à retirer les cas atteints mais à les empêcher de sortir de l’anus.
Pour cela, le chirurgien les fixe dans le rectum et au lieu d’enlever les hémorroïdes, elles sont remontées. L’intervention dure en moyenne 20 minutes pouvant être effectuée sous anesthésie locale ou générale.
Avantages et inconvénients pour opérer cette maladie
Recourir à ce procédé permet de guérir totalement et d’éviter toute récidive puisque les hémorroïdes ont été ôtées. De plus, il ne crée pas de plaies endocanalaires et respecte totalement l’appareil sphinctérien.
Avec la technique de Longo par exemple, il n’y a pas de cicatrisation puisqu’aucune veine n’est excisée. La convalescence est donc plus rapide et la douleur postopératoire est moins importante ne nécessitant pas de soins particuliers.
Malgré son efficacité, l’intervention chirurgicale peut présenter quelques inconvénients entre autres :
• les saignements après les premières heures qui suivent l’opération. Ils peuvent être causés par la chute d’une escarre de cicatrisation vers le 10e jour après l’intervention. Par conséquent, il faut consulter de toute urgence un médecin pour voir s’il est nécessaire de pratiquer ou non une hémostase chirurgicale.
• La sténose de l’anus, un cas exceptionnel. Très gênante et difficile à traiter, elle doit être prévenue par la pratique quotidienne d’un toucher rectal fait le malade à l’aide d’un doigtier vaseliné. Cela doit se faire dès que possible et jusqu’à la consultation postopératoire. Si cette opération est impossible en raison de douleurs trop intenses, il ne faut surtout pas hésiter à reprendre contact avec son chirurgien.